A l’Inseec, il est possible de concilier études et handicap

Par Françoise Preyre, Directrice des Relations  Entreprises du groupe Inseec (Institut des hautes études économiques et commerciales)
L’Inseec a choisi de s’investir fortement en faveur de la diversité et de donner une chance à tous. Que ce soit en matière de recrutement de personnels ou d’étudiants, nous ne faisons pas de différences, ni de « discrimination positive ». Nous cherchons simplement des solutions pragmatiques pour faciliter l’accès à la formation et de nos différentes structures. Dans les concours d’admission par exemple, les étudiants en situation de handicap peuvent bénéficier d’un tiers temps supplémentaire. Nos nouveaux locaux parisiens ont aussi été conçus en fonction des nouvelles normes handicap, et toutes les salles sont accessibles. Un aménagement qui permet à un professeur en fauteuil d’enseigner, mais facilite aussi la vie de tous ceux qui peuvent avoir des difficultés pour se déplacer.
L’Inseec n’a pas de politique ostentatoire en matière de handicap. Nous constatons pourtant qu’il est important de communiquer que nous sommes un établissement « handi-accueillant », car les étudiants en situation de handicap ne nous connaissent pas suffisamment. Nous avons ainsi recruté un étudiant qui s’est vu refuser l’admission à plusieurs programmes Masters de grandes écoles à Paris et en province, dont les bâtiments n’étaient pas accessibles pour tous. D’où la nécessité de faire savoir qu’il est possible de concilier études et handicap.
Je crois aussi que les mentalités ont beaucoup évolué depuis la loi de 2005, notamment au sein de l’Inseec où les étudiants sont solidaires. Dans une des promotions, ils n’hésitent pas à aider l’un d’entre eux à mobilité réduite lors des changements de bâtiments : cela montre un sens de la responsabilité et du partage de problème que nous ne pouvons qu’encourager.
Françoise Preyre