Formation en alternance, retour sur expérience

À la délégation régionale de Marseille, Catherine Josseau, relais handicap, et Christophe Piat, responsable de formation, travaillent en étroite collaboration, dans le cadre du programme HandiFormaBanques. Leurs priorités ? Un suivi des compétences acquises et un accueil attentif du postulant.

La première session d’HandiFormaBanques a débuté en décembre 2008, à la Direction d’Exploitation Commerciale (DEC) de Nice. « Nous recherchions des chargés d’accueil », précise Catherine Josseau. Comme l’accord national le prévoit, la présélection des candidats est effectuée par l’AFPA. Un sourcing pas toujours évident. Après une préparation de cinq semaines, qui les entraînent aussi à l’entretien avec le recruteur, les postulants passent une journée en immersion dans chaque établissement bancaire. Et celui-ci indique avec lesquels, parmi eux, il souhaiterait poursuivre la formation. « Mais c’est au final le candidat qui est décisionnaire du choix de la banque », poursuit Catherine Josseau.
Lors de cette première session, une seule candidate a opté pour la Société Générale, pour un mois d’essai, après concertation avec la Mission Handicap, en vue d’un éventuel aménagement de poste. Une étape au terme de laquelle chaque partie peut encore décider de continuer ou non. Afin de faciliter son intégration et son adaptation au poste, la personne bénéficie en outre de la formation FAC (Favoriser les Acquisitions des Compétences), avant la formation en alternance de dix mois : cours dispensés par le CFPB (Centre de Formation de la Profession Bancaire) d’un côté, présence en agence de l’autre. Un tuteur dédié l’accompagne tout au long de son parcours.
« Ces candidats sont traités et évalués exactement comme les BTS en alternance, insiste Christophe Piat, responsable de formation. Pour nous, seule l’acquisition des compétences compte. » Et Catherine Josseau d’ajouter : « nous sommes simplement plus attentifs à leur accueil. L’équipe et le responsable d’agence sont sensibilisés et les comportements évoluent. » L’un et l’autre, en tout cas, travaillent en étroite collaboration. « Complémentaires, nos rôles sont liés et nous échangeons en permanence», résume Christophe Piat.
Si la candidate de Nice qui avait convaincu, a finalement décliné l’offre d’embauche de la Société Générale, deux autres suivent aujourd’hui ce même cursus, à Nîmes et Montpellier. Une formation encadrée pour une insertion professionnelle dans les meilleures conditions.
L’équipe de la Mission Handicap Société Générale