Le handicap ne doit pas rester un obstacle pour décrocher ou garder un job. Pour faciliter la vie de ceux qui en souffrent, Paris Tech et Société Générale ont établi un partenariat d’enseignement et de recherche sur l’innovation et le handicap.
Ce partenariat de plusieurs années avec Paris Tech a été signé dans le cadre du laboratoire Biomécanique. L’idée de ce partenariat est née d’une rencontre. D’un côté, la Mission Handicap Société Générale, en permanence confrontée à la difficulté du maintien dans l’emploi de collaborateurs souffrant d’un handicap. De l’autre, Paris Tech (un organisme qui regroupe douze des plus prestigieuses grandes écoles françaises) qui a mis en place un programme d’enseignement et de recherche pour améliorer les moyens de prévention et pour faciliter la vie des personnes vivant avec un handicap.
Comment garder une personne à son poste avec l’évolution des moyens techniques et technologiques ? Comment lui garantir un épanouissement professionnel, tout en compensant son handicap par ces mêmes moyens ? Ce sont les questions auxquelles le Laboratoire de Biomécanique (LBM) tente de répondre. Ce programme d’enseignement et de recherche, dirigé par le Professeur Wafa Skalli, s’intéresse au fonctionnement et au comportement des systèmes ostéo-articulaire et musculaire. Le Professeur Skalli et ses collaborateurs viennent d’horizons scientifiques différents (mécaniciens, orthopédistes, spécialistes d’imagerie, physiologistes, radiologues, physiciens). Ils mènent des recherches pour mieux comprendre les mécanismes d’endommagement du corps humain et contribuer à la conception et à l’amélioration de moyens de prévention, de diagnostic et de prise en charge thérapeutique.
« Le soutien que Société Générale nous apporte est très précieux, confie le professeur Skalli. Il donne de l’envergure à notre travail et nous permet d’aller plus loin dans nos recherches dans le domaine de la biomécanique et du handicap. Moi et mes collaborateurs ressentons de la part de nos interlocuteurs de Société Générale un authentique intérêt pour les résultats de nos travaux qui pourront, je l’espère, soulager et améliorer la vie des personnes vivant avec un handicap. »
Matthieu Pénaud