Ce mois-ci, tous les collaborateurs de la Société Générale ont reçu, avec leur bulletin de salaire, un flyer leur indiquant qu’une plaquette sur la fameuse Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) était à leur disposition, auprès du médecin du travail, du Service Social du Travail ou encore de la Mission Handicap. Son titre ? « J’le dis, J’le dis pas ».
Avec cette initiative, on entend bien sûr informer sur cette démarche, éminemment personnelle et intime, mais aussi accompagner la réflexion difficile qui l’entoure.
Aujourd’hui, on estime à 10% le nombre de travailleurs en situation de handicap dans la population active. Tout le monde est concerné. En effet, un actif sur deux risque un jour une altération de ses capacités.
Et pourtant, nombreux sont encore ceux qui hésitent à entreprendre cette démarche. Chacun, bien sûr, est absolument libre d’en décider, tant l’impact est important à la fois sur la vie professionnelle et la vie privée. Et nous savons combien c’est compliqué. Aussi, mûrir une telle décision peut prendre du temps.
C’est pourquoi, le médecin du travail, l’assistante sociale et la Mission Handicap sont là pour écouter, accompagner et aider ceux qui s’y engagent, en toute confidentialité, pour simplement mieux vivre leur situation de handicap.
Première étape : accepter et assumer sa situation de handicap, en se référant au médecin du travail. Comment aborder la question, vis-à-vis de soi-même, de son entourage professionnel, de sa famille, comme sur le plan administratif ? Le Service Social du Travail a vocation à accompagner les collaborateurs dans ce parcours.
La Mission Handicap, elle, mettra alors tout en œuvre pour compenser la déficience (prise en charge de l’appareillage nécessaire, aménagement de poste et d’horaires…), afin que les collaborateurs poursuivent leur activité dans les meilleures conditions possibles, comme en témoignent quatre d’entre eux dans la plaquette.
Il ne s’agit pas ici d’être incitatif, mais de rappeler que la RQTH est un préalable pour intervenir, si une personne en éprouve le besoin, dans un objectif de mieux-être au travail.
Matthieu Pénaud