Il y a quelques jours, nous avons reçu Christophe Blazquez, blogueur sur les problématiques RH et recrutement, et spécialisé sur les questions d’identité numérique. Ce déjeuner a été l’occasion pour nous de discuter de la question du recrutement de manière générale et du cas des personnes en situation de handicap en particulier. Christophe Blazquez nous a aussi apporté ses lumières sur les avantages des médias sociaux dans le cadre de la recherche d’emploi et la valorisation de ses compétences.
Coté originalité, Christophe Blazquez a été l’un des précurseurs en matière de recrutement sur Second Life. Il nous a fait part de cette expérience, dont il appréciait au moins trois avantages : « les entretiens étaient moins formels, cela évitait au candidat de se déplacer et enfin l’anonymat leur permettait en effet de faire valoir leur compétence et leur potentiel ».
Aujourd’hui, Christophe développe son expertise en e-réputation dans un contexte professionnel en diversifiant les outils et les usages. Son credo auprès des personnes en recherche d’emploi et susceptibles d’être victimes de discriminations : « Avoir une attitude pro-active et non défensive ». Il s’agit en effet de se positionner dans une démarche positive, malgré certains aléas et certaines barrières. Cela est notamment le cas des personnes en situation de handicap, qui considèrent le handicap comme un frein, en oubliant tout le potentiel qu’ils peuvent faire valoir auprès d’un employeur.
Christophe Blazquez croit en cela : pas en l’anonymat parce qu’il faudrait cacher certaines choses comme on traînerait un poids, mais bien de faire valoir sa motivation et ses capacités.
L’opération « Y’a pas de malaise » de la Mission Handicap Société Générale l’a aussi particulièrement intéressé : « Une initiative qui invite le lecteur à changer de regard sur les personnes en situation de handicap. Il est d’autant plus difficile d’aborder ce type de sujet sous un angle décalé et avec humour ».
La position de Christophe Blazquez pourrait nous amener aux considérations suivantes : il ne s’agirait plus seulement de se poser la question du regard de la société sur les personnes en situation de handicap, mais aussi, inversement, d’intégrer la nécessité de changer le regard sur soi et de mieux apprécier ses propres compétences… et savoir les faire valoir.