« Vaincre les réticences sur le terrain»

Hier chargée du recrutement à la Mission Handicap, je suis, depuis le 1er septembre dernier, attachée à la Délégation Régionale de Lyon. Motivée par mon expérience passée, j’ai accepté d’être Relais Handicap. Un rôle qui consiste à décliner localement les actions mises en œuvre par la Mission handicap, en matière de sensibilisation (Handicafé), de formation (HandiFormaBanques) et de recrutement, et notamment de veiller à recruter durablement et dans les meilleures conditions. J’organise en outre les opérations Coup de Pouce, à partir d’un sourcing que me propose la Mission Handicap. La troisième édition conduira ainsi prochainement à l’intégration de trois personnes handicapées. La connaissance du terrain et des expériences passées, la réflexion sur les aménagements de poste possibles, doivent permettre au Relais Handicap de favoriser la réussite d’une telle entreprise et d’éviter de mettre les personnes en situation d’échec. Pourtant, le Relais Handicap se heurte aussi à des obstacles. D’abord, cette mission se rajoute à son travail quotidien et il manque souvent de temps pour s’y consacrer pleinement. Et s’il est repéré par les Ressources Humaines, il pâtit d’un manque de visibilité, y compris auprès des responsables d’agence. En outre, il lui faut vaincre certaines réticences qui perdurent sur le terrain : les mentalités doivent encore évoluer. L’organisation d’événements locaux, en matière de sensibilisation et d’information, contribuera certainement à nous faciliter la tâche. J’ai la chance, quant à moi, de connaître la plupart des prestataires et cela m’aide. Mais mes collègues sont plus démunis. Le séminaire national annuel auquel nous participerons cette semaine sera l’occasion d’évoquer ce rôle de pivot qu’est celui de Relais Handicap, dans l’objectif d’aller plus loin.
.
Laurence Capelle, Relais Handicap