Visite de l’ESAT de la Mare Savin

Le 14 mai, je suis arrivé après 11 heures 30 à l’ESAT de la Mare Savin, qui se trouve à Trappes, à la lisière de Montigny le Bretonneux. A gauche des bâtiments de la Mare Savin, se trouve un restaurant gastronomique qui fait partie de l’ESAT.
Je suis accueilli par Régis Francheteau, le directeur. Nous allons dans son bureau où nous nous présentons l’un à l’autre. Je parle de la Mission Handicap, notre accord d’entreprise et notre volonté de recourir davantage au secteur adapté. Il évoque le parcours de l’ESAT depuis sa création en 1979 jusqu’à aujourd’hui. L’acquisition en 2007 du restaurant voisin a lancé une aventure importante permettant à certains usagers de se familiariser avec les métiers de la restauration et la qualité gastronomique. Ce pari porte à l’heure actuelle ses fruits
Je suis sensible au discours que tient Monsieur Francheteau, mettant en valeur la professionnalisation du secteur adapté. Il vient de l’industrie et il est attentif à la fois au savoir-faire des usagers mais aussi au fait de trouver des marchés novateurs sur lesquels se positionner.  Il est également conscient que le secteur adapté, dans son approche de l’entreprise, ne peut se satisfaire de répondre à des niches.
Ce professionnalisme est mis en action, dans les unités de l’ESAT que je visite par la suite. Dans des pièces claires, chacun effectue sa tache, dans une ambiance calme. Quand les usagers m’expliquent ce qu’ils font, les actions sont détaillées, analysées. Chaque process est clair et amène à une autre action.
145 usagers se répartissent entre différentes activités (blanchisserie, mailing-routage, bureautique, entretien d’espaces verts) L’ESAT s’occupe également de décoration végétale des locaux.
En quittant l’ESAT de la Mare Savin, où j’ai déjeuné, j’ai encore le goût d’une mousse au chocolat au cœur d’orange et je me dis que certains ESAT établissent des passerelles entre secteur adapté et entreprise. Il y a dans la gestion des ressources humaines, une attention portée à autrui qui n’exclut pas le souci de la rentabilité et du travail bien fait.
Philippe Sendek