Si j’ai rejoint la Mission Handicap depuis quelques mois déjà, c’est que cela me permettait de développer ma fibre sociale et de faire autre chose dans la banque que de la finance. Moi qui viens de SGAM, une ex-filiale de Société Générale spécialisée dans la gestion d’actifs, et qui ai beaucoup travaillé dans les chiffres, j’avais envie cette fois d’aller au-devant des gens.
Une manière d’engagement qui rejoint aussi ceux que j’ai entrepris en dehors de mon métier. Parent d’élève actif, et membre d’une association d’aide aux enfants en difficultés, je me suis investie dans le soutien scolaire.
Une expérience vraiment très intéressante, où l’on rencontre des enfants qui n’ont pas forcément la chance d’être aidés par leurs parents.
Chaque année, je me rends aussi dans un centre de promesse de dons pour le téléthon. J’aide aux taches administratives, mais surtout je réponds au téléphone, le 36 37. Malgré le développement d’internet, de nombreuses continuent de téléphoner, et c’est l’occasion d’échanges enrichissants avec des personnes de tout âge, de 7 à 97 ans. Mon prochain objectif sera de faire une courte mission humanitaire à l’étranger.
Dans mes nouvelles fonctions, je suis chargée de veiller à l’application de l’accord handicap sur le plan de la gestion financière et, bien sûr, j’ai beaucoup de choses à apprendre.
Ma vie personnelle m’a fait approcher le handicap et je connais les difficultés rencontrées. La Mission Handicap me paraît à ce titre d’une grande utilité, puisqu’elle permet de lever des obstacles et d’accompagner les salariés, y compris par une aide financière, en répondant précisément à leurs besoins.
Mais il reste encore beaucoup à faire. J’estime, par exemple, qu’en matière de recrutement, il faudrait faire preuve de plus d’audace. Tout est possible, si le poste est adapté.
La révolution dans les us et coutumes est encore devant nous !
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