Les préjugés ou les idées préconçues, ici sur le handicap, sont dangereux pour la vie et le dialogue social d’un milieu professionnel. Ils peuvent créer des tensions entres collaborateurs et/ou entre divers services d’un organisme (EA, ESAT, association, entreprise, etc.), ce qui peut mettre en périls, in fine, son économie (ex : incapacité de terminer les projets en cours, incapacité de faire évoluer les mentalités voire la suppression de poste des potentiels bons talents sur du long terme, développement des risques psycho-sociaux).
Pour éviter cela, il est possible d’actionner 3 leviers potentiels comme :
– La Sensibilisation
– La Formation
– La Communication
1) La Sensibilisation
La sensibilisation est une des premières étapes essentielles. Celle-ci nous permet d’introduire un sujet pouvant être assujetti à des pensées sensibles voire tabous. Ici le sujet du handicap, à tendance à rebuter les managers car ils ont besoin de talents prêts et disponibles sur leur poste de travail. Le handicap est souvent synonyme d’incapacité ou de tensions voire d’incompréhensions. Ces ressentis sont souvent dus à la peur de l’inconnu et la peur de recruter quelqu’un susceptible de s’absenter plus ou moins longtemps suivant la pathologie et les soins potentiels de la personne en situation de handicap. La sensibilisation permet de lever le voile sur les différentes interrogations relatives au handicap dans le milieu professionnel.
2) La Formation
Afin que l’ensemble des collaborateurs ne puissent plus avoir peur de l’inconnu ou d’autres peurs, ils ont la possibilité de suivre des modules de formation effectués par les membres d’une mission handicap voire d’un prestataire mandaté par la mission handicap. Ces modules peuvent être proposés sous deux formes possibles :
– En présentiel : Un module de théorie est donné à un ensemble de personne, puis peut être appliqué sous forme d’ateliers. (Ex : ateliers de sensibilisation au handicap visuel et/ou auditif avec la mise en place d’un parcours avec des lunettes noires et un casque nous permettant de nous couper du monde que l’on connaît, habituellement, avec notre ouïe et notre vision.)
– Sur informatique : Un module de théorie peut être expliqué par le biais d’une vidéo (ex : motion design, pitch, …) puis il peut être appliqué sous forme de QCM* (obligatoire ou non suivant la stratégie et les moyens de l’organisme).
3) Communication
Une fois que la sensibilisation et les formations ont été mis en place pour une population ciblée voire l’ensemble des collaborateurs, la mission handicap mettra en place un plan de communication afin de communiqué sur l’actualité de cette thématique et les actions mises en place au sein de l’organisme (les canaux de distributions sont variés : print, intranet, newsletter, internet, publicité TV, vidéo, etc.).
La communication permettra aux collaborateurs d’être informés des actions menées à « l’instant T » tout en leur permettant de s’approprier la culture de leur organisme d’accueil tout le long de l’année.
La communication est également un moyen de faire connaître les bonnes pratiques de chacun, de développer ses compétences en RSE (développer le sentiment d’empathie et de bienveillance également), et faire évoluer l’image de son entreprise auprès du grand public : l’image de marque (la marque employeur). L’image de marque, in fine, est un moyen de se faire connaître auprès du grand public et d’attirer de nouveaux talents.
Finalement, une chose à retenir de tout cela : La Différence peut être une source de Performance enrichissante pour tous !
*QCM : Questions Choix Multiples
Article signé : Stéphane Bourlon
