Reda Benzaher (ESAT Séméac) : On fournit un travail de qualité parce qu’on évalue les compétences des travailleurs et on les fait progresser dans leurs compétences techniques.
Muriel Nicolas (EAPS 65) : Le but n’est pas la production, mais la valorisation et la professionnalisation des personnes en situation de handicap.
Jean-Luc Manse (EPAS 65) : Le temps de travail n’est pas quelque chose de primordial, on privilégie la qualité et le savoir-faire.
Pascale Guegan (EPAS 65) : C’est important pour le moniteur de connaître et de savoir les compétences qu’il a au sein de son équipe. En termes de gestion prévisionnelle aussi, de savoir quelles compétences il doit faire passer à son équipe.
Reda Benzaher (ESAT Séméac) : Wikikap, c’est un super outil parce qu’on formalise ce qu’on a fait pendant des années, à savoir évaluer les compétences techniques des travailleurs et là, on met ça sur informatique. On le développe avec plein de facilité pour évaluer les compétences techniques, pour évaluer les savoirs de base, pour évaluer le comportement. C’est l’outil indispensable aujourd’hui pour un moniteur d’atelier.
Rachid Zamani (Co-savoir) : Ces outils de gestion des compétences de salariés d’entreprises adaptées ou d’usagers d’ESAT ont été conçus avec la logique du Web. Le plus simple possible, le plus accessible, le plus opérationnel.Ça a été conçu depuis le début à la fois pour les managers et les encadrants et les salariés et les usagers eux-mêmes.
Muriel Nicolas (EAPS 65) : C’est simple, je clique, je valide… C’est vraiment interactif. C’est vraiment accessible à tous.
Pascale Guegan (EPAS 65) : C’est l’intérêt de cet outil, c’est qu’on peut à un instant T avec les personnes présentes, avoir la cartographie des compétences présentes dans l’atelier.
Xavier Demangeon (Co-savoir) : Pour la montée en compétences, chaque compétence est une marche. En ESAT, les marches étaient un peu trop hautes et il a fallu détailler pour faire des marches plus petites et permettre à l’usager de monter plus facilement.
Muriel Nicolas (EAPS 65) : Cet outil permet d’avoir un portefeuille de compétences et ainsi pouvoir intégrer plus facilement le « monde ordinaire », comme les gens l’appellent, et être dans l’inclusion.
Reda Benzaher (ESAT Séméac) : On est précurseurs dans cette démarche, cet outil ne fait que démarrer et il va continuer à se développer et à être encore plus efficient. Pour moi, il faut que tous les ESAT de France aient ce genre d’outils.