Les personnels accompagnants assurent des missions d’aide aux élèves en situation de handicap. Ainsi, sous la responsabilité pédagogique des enseignants, ils ont vocation à favoriser l’autonomie de l’élève, sans se substituer à lui dans la mesure du possible.

Les deux dispositifs d’accompagnement :

Réorganisés en octobre 1989, les SESSAD (Services d’Education Spéciale et de Soins à Domicile) sont rapidement devenus la structure privilégiée de l’intégration scolaire. Ils marquaient la volonté de maintenir et d’aider les enfants ou adolescents handicapés dans leur milieu habituel, chaque fois que cela est possible.

Les AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire), apparus en 1998, ont été repris officiellement par l’Éducation nationale en juin 2003, sous la pression des parents et de leurs associations. Ils ne remplacent pas les SESSAD et représentent un nouveau moyen d’aide à l’inclusion scolaire, de nature assez différente, et devenu bientôt incontournable. Le statut d’AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) a été créé en juin 2014.

Il s’agit de deux dispositifs d’accompagnement, même si le terme accompagnement n’était pas utilisé au départ des SESSAD. Mais avec les SESSAD comme avec les AVS (et les AESH), le mot accompagnement reprend son sens originel. Il signifie surtout qu’on ne décide pas du chemin que suivra la personne handicapée à sa place ; on place auprès d’elle une personne qui va l’aider à suivre le chemin qu’elle a elle-même choisi. Ecoute, patience, observation et empathie sont les maîtres mots de ce métier.

Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) sont des personnels chargés de l’aide humaine. Ils ont pour mission de favoriser l’autonomie de l’élève en situation de handicap, qu’ils interviennent au titre de l’aide humaine individuelle, de l’aide humaine mutualisée ou de l’accompagnement collectif.

Les missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap, et donc des enfants autistes scolarisés, se répartissent sur trois domaines. L’enseignement et l’apprentissage. Les actes de la vie quotidienne, et enfin, les activités de la vie sociale et relationnelle.

L’enfant est en classe. Son Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) vous donne-t-il satisfaction ? Les aménagements retenus vous paraissent-ils judicieux ? Sont-ils mis en application par les enseignants ? Les réunions de l’Equipe de Suivi de la Scolarisation (ESS) répondent-elles à vos attentes ?

Ces questions concernent la mise en œuvre du PPS. On peut s’interroger sur le rôle de l’ESS, sur le rôle des enseignants, sur les aménagements eux-mêmes… Des questions se posent aussi à propos de l’aménagement des examens.

Le métier d’AESH (source : site du ministère de l’éducation)

Les AESH sont reconnus comme des membres à part entière des équipes éducatives et peuvent notamment participer aux réunions de suivi de la scolarisation des élèves en situation de handicap.
Ces assistants sont accueillis, lors de leur prise de fonction, par le directeur d’école ou le chef d’établissement. À cette occasion, un livret d’accueil leur est remis.
Un entretien avec la famille et l’enseignant est organisé avant le démarrage effectif de l’accompagnement de l’élève
Un ou plusieurs AESH référents sont désignés dans chaque département par l’inspecteur d’académie DASEN (directeurs académiques des services de l’Éducation nationale). Ils sont chargés de fournir un appui aux AESH qui débutent dans leurs fonctions et peuvent leur apporter aide et soutien tout au long de leur carrière : partage de gestes professionnels, conseils personnalisés, diffusion d’outils, etc.

Les conditions d’emploi des AESH

Chaque AESH bénéficie d’un contrat d’une durée de trois ans, renouvelable une fois, avec la possibilité d’obtenir à terme un contrat à durée indéterminée.

Les missions des AESH s’exercent dans le cadre de la durée annuelle de travail fixée en référence à la durée légale, soit 1 607 heures pour un temps complet. Les AESH peuvent être engagés à temps complet ou à temps partiel.